20 sept. 2013

L'ADPF et le débat démocratique !


Ce soir se tenait à la salle Pré Martin une réunion autour du PLU initiée par l'ADPF. A l'arrivée, une banderole accueillait les habitants : PLU rien ne va PLUS ! Au moins les choses sont dites. 

Christophe RICHEL a animé la totalité ou presque de la réunion à sa manière … !

Après un exposé d'un quart d'heure pour présenter l'association ADPF qui devient dorénavant  porteurs de mémoire et d'avenir pour Saint-Baldoph, il y a eu une brève présentation de la commune en quelques chiffres, essentiellement centrés sur les surfaces agricoles, viticoles et de la forêt ainsi qu'à une synthèse des réunions de concertation qui se sont tenues en mairie suite à la réunion publique du 12 mars 2013.

Pour avoir participé au nom de notre association SBS à ces réunions : ce qui a été rapporté de ces groupes de travail est incomplet, mensonger et erroné !
Les trois comptes rendus approuvées par l'ADPF le prouvent. Ces comptes rendus n'ayant jamais été contestés nous vous invitons à en prendre connaissance sur ce site, dans nos messages précédents.

Lors de ces réunions, les représentants de l'ADPF n'ont eu de cesse de remettre en cause les compétences déléguées à la communauté d'agglomération, au SCoT Métropole Savoie, à la charte du Parc Régional de Chartreuse, du SDAGE (sur la préservation des zones humide), de l'INAO, sans parler des objectifs du PLH …

Il en a été de même ce soir puisque, selon l'ADPF, Saint-Baldoph serait une commune particulière « qui ne devrait pas se voir appliquer les même règles que les autres. » 
En ce qui concerne la centralité, le boulevard urbain, les déplacements, les commerces, les logements locatifs, les constructions en zone agricole, les PV de toutes les réunions vous éclaireront de l'intérêt manifesté sur tous ces sujets par l'ADPF. 

Ce soir les masques sont tombés, le seul objectif de la réunion publique était probablement de recueillir des adhésions, des voix pour 2014 …

Que dire des débats : chaque fois que l'un des participants osait émettre une idée,  ou faire une remarque, Christophe Richel le reprenait de volée pour lui expliquer qu'il n'avait pas le même cerveau, qu'il ne comprenait pas, qu'il n'avait pas été présent aux réunions publiques ou que les préoccupations qui étaient exprimées ne revêtaient aucun caractère d'importance ; l'humour au service de la désinformation et la petite phrase ironique en signe de mépris.

Certes, les propositions de ce PLU sont imparfaites et nous pouvons regretter que la concertation ne se soit pas déroulée plus tôt et de façon différente, que des oppositions fortes persistent, que des antagonismes dans les intérêts privés et publics soient encore trop présents, mais dénigrer à ce point cette concertation au prétexte que les avantages d'une minorité n'aient pas été intégralement préservés ne reflète pas la réalité.

Pour des porteurs de mémoire, l'ADPF pourrait se souvenir que bon nombre des membres de son bureau ont occupé, parfois pendant plusieurs mandats, des responsabilité dans la commune et tant leur non réélection que leurs prises de position actuelles ne militent pas en faveur de leur clairvoyance et de leur action au service des habitants qu'ils prétendent défendre maintenant alors qu'ils auraient pu le faire auparavant.

Tout faire pour ne pas voter le PLU est une grave erreur, une perte financière importante en cette période difficile, un mépris pour la population dans son ensemble et pour tous ceux qui s'y sont investis,  un retour à la case départ et un très mauvais plan pour l'équipe qui en prendra à nouveau la responsabilité : l'avenir de notre commune s'annonce bien sombre et les porteurs de mémoire de demain ne seront peut-être pas ceux d'aujourd'hui.

Il y a vraiment urgence d'une information municipale à la population sur le projet définitif afin de mettre un terme à toutes ces spéculations. C'est ce que notre association a exigé dès la fin de ces réunions de travail.